Ma mémoire s'évapore par tous les pores de mon corps
Les souvenirs dépérissent plus de sourires ne s'esquissent
Tout ça arrive à cause d'un coeur blessé
Par le labeur d'une cause oubliée.
Comme un traquenard,
Des anciens idéaux enfouis au fin fond de mon cerveau
Ressurgissent malgré moi et me traquent dans le noir
La nuit, impossible de m'endormir
Il faut tout oublier pour s'en sortir.
Je n'étais qu'un jeune insouciant
Amoureux de la vie et toujours souriant
Puis meurtri, blessé, je me suis asphyxié
D'années en années j'ai cessé de rigoler!
Comme dans un crachoir,
Ils ont jeté leur mômes dans de toutes petites taules
Leurs costards niquel-chrome puent encore le pétrole
Pourquoi ne veulent-ils pas se souvenir
Qu'étant jeunes, il leur arrivait de rire.
Comme à l'abattoir,
J'exécute ma foi et toutes mes convictions
Qui m'ont mené à deux doigts de la pendaison
Je pleurais pour un monde meilleur
Impuissant je me suis arraché le coeur
Comme un miroir,
Sans âme je réfléchis ce qu'il y a en face
C'est pas un drame si ce que j'aimais s'efface
Libérer mes tensions, tout ce en quoi j'ai cru
Oublier à jamais ces désirs contenus
Comme dans une foire,
Je déambule incrédule au milieu de la foule
Je suis ivre, je suis saoul, dans ma nouvelle bulle
Autrefois je voulais rire pour être heureux
Il m'a tout pris, car les rires sont à Dieu
sidi habibi!!!!
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